JEAN-MICHEL HUET . PSYCHANALYSTE. SEXOLOGUE |
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Selon la
définition donnée par « Le vocabulaire de la psychanalyse » de
Laplanche et Pontalis, la Psychanalyse est :
« Une
méthode d’investigation consistant essentiellement dans la mise en évidence de
la signification inconsciente des paroles, des actions, des productions
imaginaires (rêves, fantasmes, délires) d’un sujet. Cette méthode se fonde
principalement sur les libres associations du sujet qui sont le garant de la
validité de l’interprétation […]
« Une méthode psychothérapique fondée sur
cette investigation et spécifiée par l’interprétation contrôlée de la
résistance, du transfert et du désir. A ce sens se rattache l’emploi de
psychanalyse comme synonyme de cure psychanalytique […] »
Dans
la plupart des situations l’impulsion à consulter est provoquée par
l’apparition, la répétition ou même, parfois l’aggravation de difficultés dont
la personne souffrante suppose l’origine dans son propre fonctionnement
psychique, sans qu’elle ne puisse pour autant en comprendre les raisons
profonde ni, surtout agir pour les faire cesser.
Les
peurs, angoisses, inhibitions diverses qui entrainent échecs, qu’ils soient
sentimentaux ou professionnels ainsi que les obstacles au développement
intellectuel ou affectif constituent une raison majeure de consulter.
La
dépression et les symptômes l’accompagnant : dévalorisation, sentiment
d’échec, isolement affectif et social, peuvent inciter fortement à réformer son
fonctionnement psychique par une cure psychanalytique.
Certains
symptômes physiques insistants, particulièrement à des moments significatifs de
l’histoire personnelle, sont également une indication d’une étroite liaison
entre corps et psyché, le corps exprimant symptomatiquement ce que l’esprit ne
peut assumer.
Les
épreuves de la vie, deuil, séparation, difficultés professionnelles, échec
scolaire peuvent impliquer la nécessité de s’interroger sur le sens de sa vie
et de son histoire afin de ne pas toujours répéter les mêmes erreurs et
d’atteindre un épanouissement personnel.
Enfin,
tout ce qui occasionne une souffrance psychologique évidente ou moins évidente
par l’intermédiaire de symptômes physiques ou de comportements nuisibles à son
propre bien-être peut être travaillé lors d’une cure psychanalytique.
Les
contre-indications sont assez peu nombreuses en fait. Elles consistent surtout
en une difficulté ou même une impossibilité pour le patient potentiel à
reconnaitre si ce n’est sa responsabilité même partielle, du moins sa causalité
personnelle dans le déroulement de son histoire et les problèmes qu’il
rencontre.
Une
incapacité à se convaincre qu’il est, si ce n’est maitre absolu de son destin,
du moins en partie acteur de celui-ci en fait une victime constante, nullement
responsable de ses échec, mais malheureusement aussi une personne incapable de
provoquer réussite et triomphes.
Ma
pratique de la cure psychanalytique suit les principes de la cure-type telle qu’elle
est définie selon les textes freudiens :
·
Libre association des pensées
·
Neutralité bienveillante
·
Règle d’abstinence
·
Attention flottante
La fréquence
et la régularité des séances sont convenues d’un commun accord entre le patient
et l’analyste ainsi que les honoraires, de même la fin de l’analyse.
A noter que, pour
mon compte, la position allongée sur le divan n’est pas obligatoire dans la
mesure où la position allongée doit faciliter la libre association. Si ce n’est
pas le cas et qu’elle provoque trop de réticences, la position assise doit être
privilégiée.
De même, j’estime
que la durée totale de l’analyse doit être laissée à la libre appréciation de l’analysant,
tant qu’il y trouve un bénéfice personnel et qu’elle a un sens pour lui. De ce fait,
les analyses les plus fructueuses ne sont pas automatiquement, à mon sens, les
plus longues ou celles dont la fréquence est la plus importante.
La vie
quotidienne ayant fortement changé depuis l’époque de Freud, mort il faut le
rappeler en 1939, l’adaptation doit se faire aux conditions du 21ème
siècle. En effet, rares sont les
patients (et les psychanalystes qui le préconisent) qui peuvent se permettre de
s’allonger sur le divan cinq fois par semaine, pour des raisons d’organisation
et financières. Cependant à cette époque, une analyse ne durait que quelques
semaines, quelques mois au maximum. La diminution de la fréquence a eu pour
corollaire une augmentation de la durée des cures.
La
psychothérapie psychanalytique s’adresse à des demandes plus circonscrites,
plus précises. Elle s’effectue en général en position assise, sur des durées
plus courtes. La méthode psychanalytique est utilisée de manière plus centrée sur le
symptôme et des objectifs précis.
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